Des problèmes de points mobiles
Dans cette partie les problèmes sont issus de la géométrie, ils nécessitent souvent pour être résolus de passer du cadre géométrique au cadre algébrique. L'inconnue n'est ni proposée, ni induite par la question. Les élèves doivent se rendre compte qu'il y a plusieurs inconnues, qu'à un problème peut correspondre plusieurs équations et qu'il faut rechercher le lien entre ces inconnues. Les élèves catégorisent cette famille de problèmes de "problèmes de points qui bougent"
Réactions d'élèves: Programmes que l'on ne peut pas remonter
Voici quelques copies d'élèves :
Jeanne cherche la solution par tâtonnement, ses essais sont organisés et comme la solution est simple, elle la trouve rapidement. Il faudra par la suite jouer sur les variables didactiques pour décourager le tâtonnement (solutions négatives, décimales, rationnelles).
Bastien a mis au point une stratégie basée sur les écarts, mais reste une incertitude sur le signe du résultat. Il teste et modifie le signe de sa réponse avec la vérification.
Jasmine fait beaucoup de calculs et ne sait plus au bout du compte ce qu'elle cherche.
Jules procède à des essais /erreurs très organisés qui mènent rapidement au résultat (l a même le temps de chercher un deuxième "trouve x"
Morgan ne souhaite pas essayer avec tous les nombres, donc cherche une méthode avec le calcul littéral.
Mise en oeuvre: Programmes que l'on ne peut pas remonter
L’énoncé est donné sous forme de "trouve x", en mise en train, souvent oralement. Les élèves sont familiarisés avec ce type de présentation des problèmes, ils cherchent volontiers. Les programmes qu'ils ont traités précédemment pouvaient soit directement "se remonter" en utilisant les opérations réciproques, soit "se remonter" après modification du programme. Celui-ci ne peut plus être traité de cette façon, le programme de calcul agissant sur l'inconnue dans les deux membres.